→ Depuis combien de temps habites-tu ici? Tu as posé tes valises il y a quelques temps déjà, six ans pour être exact, t'as débarqué un matin, à tes vingt ans, sans trop savoir pourquoi c'était ici que tu venais. Mais t'es venu, c'est tout. T'avais ce besoin irrépressible de changer d'air, cette envie farouche d'être loin de Canberra, tu as décidé d'être lâche et tout plaquer comme un idiot. T'as fuis ton passé, ta vie d'avant pour redémarré ici. Fairford, ton nouveau chez toi depuis six ans déjà. Et bizarrement, tu t'y sens bien.
→ Tu étais du genre mauvais garnement ou premier de la classe? T'as toujours oscillé entre l'un et l'autre, suivant ton humeur, t'étais le gars le plus sympathique, celui qui bossait, écoutait et participait en cours, le petit chouchou de la prof avant qu'une semaine plus tard, tu ne décides de prendre la place du bout en train, semant le désordre dans la salle de classe, faisant ainsi de la classe les spectateur de ta pièce comique. Finalement, tu t'es cantonné à cet aspect de mauvais garnement, sans doute parce que ton sens de la répartie et ton cynisme ont fait leur apparition dès le collège, te plaçant au rang d'insolent perturbateur de cours.
→ Que penses-tu du phénomène Angry Birds? Tu en ris doucement, de cette situation particulière, de voir ses gens s'assassiner du regard, se crier dessus dès le matin avant même leur café ou tenter de se faire des coups bas. Toi qui réside à Fairford depuis quelques années déjà, tu dis qu'il était bien temps qu'il se passe quelque chose en ce lieu. Personne ne devrait se plaindre du remue-ménage que cela cause car après tout, sans cela, Fairford se retrouve bien morne et maussade. Puis, avec ce phénomène, au moins, tu es sur que tu pourras toujours rire au vue du nombre de personnes qui rêveraient -ou qui déjà- s'entretuent presque pour des âneries - ou non, d'ailleurs -
→ Si ça t'es déjà arrivé, quelles sont les raisons qui t'ont poussé à te mettre en colère, ou pour quelles raisons penses-tu que ton agresseur se soit mis en colère? Oh mais il s'en passe des choses désormais, les occasions ou on te criais dessus n'ont pas sembler manquer ! Tu te remémore cette soirée ou tu avais eut la lubie de sauter dans le lac, malheureusement pour toi, tu avais malencontreusement éclabousser une jeune femme qui était sur le bord. Cette folle s'est immédiatement insurgé et ton sens de la répartie n'a pas eut raison de sa colère, tu n'as fais que plus l'énerver encore. La cinglée en avait même tenté de te noyer. Non mais vraiment. C'était un énervement stupide, pour quelques gouttelettes d'eau, franchement.
→ Un de tes amis est impliqué dans une bagarre, que fais-tu? Tout dépend du dit ami. Tu es du genre je-m'en-foutiste de prime abord, un peu égocentrique, du genre: si ça ne t’atteins pas, tu laisse couler. Toutefois, tu avoues sans peine que si c'est quelqu'un à qui tu tiens réellement, tu fonces dans le tas, merci ton impulsivité, car tu n'es pas du genre à laisser tes proches dans la misère. Mais dans le fond, tu es tellement salop que si ça t'engageait à finir la tête à l'envers, y a des chances que tu te contentes d'être là quand il aura fini de se battre, tu sais, pour le conduire à l'hôpital ... ou préparer son enterrement.
→ Tu veux absolument un Kinder Bueno, malheureusement, il n'en reste qu'un seul et une inconnue te demande de partager, que fais-tu? Tu ne respectes pas énormément de règle mais il y en a une qui est clair: On partage ni les Bueno, ni la vodka. Du coup, même si elle peut être la plus magnifique déesse du monde, la plus gentille ou encore la plus polie, tu offriras ton plus beau sourire à la dites inconnue, avant de l'envoyer se faire voir avec plus ou moins de gentillesse suivant ton humeur pour enfin terminer l'entièreté de ton Kinder Bueno en paix. Ouais, t'es comme ça toi. On touche pas à ce qui est sacré comme ça.
→ Un(e) gars/fille drague ouvertement ton/ta petit(e) ami(e), que fais-tu? Âme tranquille en apparence, de prime abords, tu te contenteras sans doute de sourire passivement en glissant des menaces sous-entendus et des regards carnassiers à chaque mots ou gestes émanant de cette personne. Intérieurement, tu as déjà imaginé un milliard de façon pour la tuer. Mais évidemment, tu t'imagines bien les mettre en application si jamais il s'avise de trop s'approcher de ta petite amie. Du coup, tu sais parfaitement que si tu le recroises dans la soirée ou même un autre soir et que tu n'es pas d'humeur, tu feras de sa pitoyable existence un véritable enfer. Tout en finesse;
→ De façon générale, comment réagis-tu face à un imprévu ou une contrariété? Tu sembles presque toujours calme, tu sais, comme si ce n'était pas trop important, en réalité, ton cerveau tourne à cent à l'heure et suivant le problème, tes réactions varies, généralement tu cherches une solution, la plus simple au possible. Ou si tu n'es pas d'humeur, tu te surprends à t'énerver contre tout se qui bouge et/ou parle. Bien sur, tu as aussi l'option "prendre un bouc émissaire", ou même quand tu sais que c'est de ta faute mais ça t'énerve tellement que tu trouves là un bonne excuse pour t'en prendre à quelqu'un qui n'a rien fait. Elle est belle la jeunesse.
→ Si tu étais une couleur, tu serais... Une sorte de rouge-rosée, dans doute. Oscillant entre la beauté d'un vermillon soulignant ton côté bordélique, fouteur de m*rde et tous ce qui s'ensuit et la douceur d'une couleur plus pâle qui exprimerait la façade de bien-aisance que tu affiches toujours, comme si tu étais l'être le plus sympathique du monde. Une couleur bien spécifique qui démontrerait la particularité de ton caractère aussi bien agréable que détestable. Toujours dans l'indécis, avec toi, finalement.
→ Si tu étais un animal, tu serais... Un chat, purement et simplement. Après tout, qui mieux que toi s'intéresse à tout sans rien dire et demeure purement ingrat à faire parfois des coups bas et à n'en avoir rien à foutre de quiconque ? Tout ça avec grâce, s'il vous plaît. Indéniablement, tu es le diable sous des airs d'ange, des sourires et des regards enjôleurs pour un cynisme et un je-m'en-foutisme à faire grincer les dents. Tu as toujours vu les chats comme ayant ce genre de comportement d'apparence mignonne et attendrissante mais finalement ingrate. Alors voilà. T'es Andreas le chat.
→ Si tu étais une maladie, tu serais... Une addiction (oui, l'addiction est une maladie, mesdames & messieurs) Ben quoi ? T'es du genre tellement chiant mais tellement addictif, on rêverait de te coller des baffes, de t'envoyer bouler ou de te tordre le cou avant de te jeter dans un puits mais dans le fond, lorsqu'on te connait un peu, on a toujours du mal à vraiment te dire d'aller te faire voir chez les grecs sans regretter de ne plus te voir ensuite. Addictif que je vous dit. Encore pire que la cocaïne et l'ecstasy réunis.
→ Autre chose que nous devrions connaître à propos de toi? Mais qu'est-ce qu'on pourrait bien vouloir savoir à ton sujet ? Sérieusement, tout le monde se fou de savoir que tu es photographe, que tu fumes comme un pompier et que tu as un perroquet au moins aussi chiant que toi qui adore être méchant avec tout le monde. On s'en fout aussi de savoir que même si tu trouves que Fairford c'est un trou paumé, tu vas y rester. Et on s'en fou encore plus de savoir que t'es qu'un petit con. Ça se voit au premier coup d'oeil de toute façon.