TOPIC COMMUN ⊱ la fête foraine.

**⊱ posts** : 78 **⊱ date d'inscription** : 29/03/2012

Ils avaient fini par l'oublier. Avec tous les évènements des derniers temps, la fête foraine annuelle de Fairford était sortie de la tête de la plupart des habitants. Ce n'était pas le cas du maire, qui, aux premières heures ce matin-là, avait ordonné qu'on orne les rues des fanions colorés caractéristiques de cette célébration. Il avait ignoré les protestations du conseil général, qui pensait que l'arrivée de la fête foraine représenterait une charge supplémentaire aux forces de l'ordre qui avaient déjà bien à faire avec l'inquiétant phénomène Angry Birds. Pour lui, la fête était un excellent moyen de porter l'attention publique sur quelque chose de plus joyeux que les agressions dont souffrait la communauté. Et peut-être avait il raison. Les couleurs, les confettis et serpentins qu'on trouve un peu partout, la musique tonitruante, les personnalités extravagantes que l'on croise généralement à cette période de l'année dans les rues fairfordiennes pourraient offrir une excellente distraction, et il n'y a pas que les enfants qui l'attendent avec impatience. Mais les inquiétudes persistent: après tout, un si grand rassemblement ne serait-il pas l'occasion rêvée pour semer le trouble et attiser la panique générale?

Merci de privilégier les rps courts, histoire que ce soit plus dynamique. Il n'y a pas d'ordre, postez comme vous le voulez :)

Le truc le plus chiant à Fairford, c'est la fête foraine. Enfin, ça peut-être drôle quand on y va pour le plaisir, mais sûrement pas quand on doit y tenir un stand et qu'on y est depuis dix heures du matin. Au moins, je n'ai pas hérité de la pêche aux canards cette année, c'est déjà ça, mais on ne peut pas dire que regarder des gens tirer en vain sur une pile de canettes pour essayer de gagner une peluche géante de Bob l'éponge soit l'activité la plus passionnante du monde. Mon travail consiste en fait à asticoter les clients en glissant des « c'est mou tout ça » ou des « c'est pas comme ça que vous allez y arriver! » par ci par là, pour les inciter à payer pour des parties supplémentaires. Depuis le temps, je pense que les habitants de Fairford ont compris que ce jeu est impossible, et que le seul qui a le privilège de toucher Bob c'est moi, qui m'en sers comme oreiller pour dormir. C'est vachement moelleux ce truc, et c'est difficile de résister à l'appel du sommeil, vraiment très difficile. Et derrière mes lunettes de soleil, on pourrait presque croire que je suis réveillé. « Oaksley! » Je sursaute, faisant tomber au passage une des cinq piles de canettes qui attendent sagement des clients et que je m'empresse de ramasser. « Hein, quoi? Non, dormais pas! » Vu le regard noir qu'il me lance, je suis certain que mon patron ne me croit pas, et j'ai comme l'impression qu'il a envie de me virer. Sauf que j'ai besoin de cet argent, et c'est avec un sourire contrit que je lui prouve ma bonne foi en interpellant un type. « Hé toi! Ça te dit de gagner cette peluche de Bob l'éponge? Cinq livres les trois tirs, tout le monde est gagnant. » Je me retiens d'ajouter qu'il n'aura pas du tout l'air d'un pédophile qui veut attirer des gosses dans son appart' dégueulasse avec une peluche pareille, mais ça serait sans doute mal pris, et en plus, le boss n'a pas arrêté de me regarder avec son air menaçant. « Écoute moi bien, Oaksley, si je te surprends encore à faire un truc de travers, tu es viré. » dit-il avant de s'éloigner. Ça, c'est fait.

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« si tu me manges, c'est que je t'aurais croquait avant »

Comme tout les matins, je m'étais réveillé tôt comparé à certaine personne comme ma petite soeur. Passant sous la douche à neuf heures, je m'étais vêtu d'un top décolleté de couleur noir, un jean slim de couleur blanc et je me recouvris avec une veste de couleur elle aussi noire. Ne voulant pas lisser mes cheveux, je laissais mes cheveux bouclés et me maquilla. Aujourd'hui, j'avais décidé d'aller à la fête foraine. J'aurais put y aller seulement pour jouer ou draguer mais il me fallait faire un article sachant que j'étais journaliste. Chaussant mes escarpins, je fis un tour vers mademoiselle je ronfle trop fort et bien sur mademoiselle dormait encore. J'écris un mot vite fait et le mit sur le frigo. Le mot indiquait que j'étais à la fête foraine et que bien sur il n'y avait plus rien à bouffer donc faudrait qu'elle fasse les courses. Bien évidemment, je doutais qu'elle les fasse réellement ou alors, elle n'achèterait que des cochonneries ou encore de l'alcool, ça restait à voir. Prenant ma porshe décapotable, oui oui, nous étions riches et je ne me privais pas de faire ce que je veux, je partais à la fête foraine. Je roulais pendant dix minutes environ et je pus enfin voir la grande roue. Je ne comptais pas monter dessus à moins que je n'étais accompagné. Mais je devais travailler. Mais travailler tout en jouant ou draguant était bien plus intéressant et amusant. Surtout que nous pouvons en apprendre des bonnes. Me garant à une place de parking, je descendais de la voiture tel une déesse avant de déhancher mon beau petit cul jusqu'à l'entré.

Entrant, je me rendis dans un jeu où on devait faire tomber des cannettes. Un jeu impossible pour certain mais plus que possible pour moi. Pourquoi ? Tout simplement car j'ai toujours été forte à ce jeu, surement car je m'étais toute ma rage dans ce jeu. Allant voir le jeune homme, à moitié endormit je lui dis : « Hey beau-gosse, y'aurait moyen que je joue ? Je parie que j'arrive à défoncé toutes les canettes en un tir. » J'étais sur de moi et j'avais raison, tendant cinq livres au jeune homme, j'attendais avec impatience qu'il me donne les trois balles, même-ci une m'aurait suffit. Et puis, j'adorais Bob L'éponge donc, j'avais une super grande envie de gagner.

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Aujourd’hui avait lieu la fameuse fête foraine de Fairford. Alexa avait toujours évité ces mouvements de masse dans cette petite ville car elle détestait par-dessus tout devoir sourire hypocritement aux voisins qu’elle ne pouvait pas se voir ou bien faire semblant de s’amuser en jouant à la pêche aux canards. Elle avait donc rayé depuis bien longtemps cette date de ses agendas, préférant flâner et faire les magasins. Ce matin, après s’être fait un masque et avoir traînée devant les feuilletons à l’eau de rose, la jeune femme se décida à sortir prendre l’air. Il avait l’air de faire beau. Les nuages avaient disparus et des rayons de soleils s’infiltraient dans la pièce. Alexa pris son sac et descendit les escaliers de son immeuble en courant. Sur le pas de la porte, elle vit beaucoup plus de monde que d’habitude et entendit un brouhaha et de la musique au loin. Elle s’approcha et aperçu les attractions et autres stands à l'autre bout de la rue. « MERDE ». Sa première réaction fut de faire demi-tour. Finalement, elle remarcha en direction de la fête. Ca faisait cinq ans qu’elle ne s’y était pas rendu, et puis qui sait, peut-être n'était-ce pas si ennuyeux que ça en avait l’air ? En tous cas, elle n’avait rien de mieux à faire.
Elle vit un stand de canettes. Elle rit intérieurement et fut tentée. En plus, le mec qui dirigeait ce stand n’avait pas l’air mal. Une femme brune y était déjà et tendit des pièces au jeune homme afin de prendre une partie. Alexa s’avança rapidement et posa ses pièces sur le comptoir. « Si tu veux bien, j’étais là avant toi. ». Contrariée, elle ne calcula même pas la femme placée en face d’elle et se servit sure d’elle trois balles pour commencer la partie. Comme à son habitude, elle était sans-gêne et ne pouvait aller quelque par sans que quelque chose ne lui plaise pas.

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« si tu me manges, c'est que je t'aurais croquait avant »

« Hey beau-gosse, y'aurait moyen que je joue ? Je parie que j'arrive à défoncé toutes les canettes en un tir. » J'étais sur de moi et j'avais raison, tendant cinq livres au jeune homme, j'attendais avec impatience qu'il me donne les trois balles, même-ci une m'aurait suffit. Et puis, j'adorais Bob L'éponge donc, j'avais une super grande envie de gagner. Cependant, une fille sauvage arriva de nul part, voila pourquoi je l'a désignais de sauvage en partie et me dit : « Si tu veux bien, j’étais là avant toi. » Pour qui se prenait-elle ? Voila ce que je pense à ce moment d'elle et l'idée folle de la défoncer passa dans mon cerveau. Bien sur, je dis self control et me calma. La jeune femme brune qui avait plutôt du culot à vrai-dire mais qui avait tout de même un beau physique. Soupirant, je me servie à mon tour de trois balles dans le stand du jeune homme sans me gêner et dit à la jeune : « Vu que tu fais la grande miss, pourquoi ne ferions pas un concours ? Celle qui gagne emballe le mec et prend la peluche ok ? Et si aucune de nous gagnes, ce que je doutes, on vient plus à ce stand ça te vas ? » J'aimais jouer et ça depuis très longtemps et ça ne serait pas maintenant que j'arrêterais. De tout de façon, je gagnerais c'était prévisible à l'avance. De tout de façon, depuis mon enfance j'étais forte à ce jeu et si mademoiselle devait gagner, je serais obligée de me résigner à ce jeu et je ne me rendrais plus jamais à ce stand mais quand je dis plus jamais, c'était vraiment plus jamais...Je serais surement vexé et je péterais un plomb et serait obligé de faire un article sur moi. Ce qui serait désolant et mon article ne serait surement pas retenu malheureusement...

Codage fait par .Jenaa

Alexa avait donc devancé la jeune femme brune et s’était servie de trois balles. L’homme qui tenait le stand les regardait, ahuri. Il n’y avait pas encore beaucoup de monde sur la grande place de Fairford, c’était l’heure idéal si on souhaitait éviter toutes files d’attentes devant les attractions. Elle allait commencer à tirer lorsque la jeune femme la coupa net. « Vu que tu fais la grande miss, pourquoi ne ferions-nous pas un concours ? Celle qui gagne emballe le mec et prend la peluche ok ? Et si aucune de nous gagne, ce que je doute, on vient plus à ce stand ça te va ? » Alexa la regarda de haut et fit un petit sourire. Ce défi la faisait rire. Elle avait toujours été joueuse et malgré ses trente ans, avait gardé une âme d’enfant. Quitte à être ici, autant que ce soit pour quelque chose, se dit-elle. Elle trouvait la femme plutôt comique à voir, et très sérieuse lorsqu’elle lui avait proposé ce petit jeu. Le gain qu’elle avait proposé la tentait, et si elle perdait, sa fierté en prendrait un coup mais elle ne serait pas spécialement déçue. En effet, elle ne venait que très rarement à cette fête foraine, presque jamais même et le fait de se voir interdire l'accès à ce stand ne changeait strictement rien pour elle. Alexa regarda la jeune femme d’un air amusé et moqueur. « Si tu n’as pas peur de perdre contre moi, je suis prête. » Elle fit un clin d’œil à celui qui tenait le stand de tir à la cannette et s’apprêta à tirer. La première balle fit tomber trois cannettes sur le côté gauche de la pile. Quelques personnes s’étaient déjà mises autour des deux jeunes femmes afin de regarder le déroulement de leur défi original.

À quelques mètres de là, complètement étrangère à la scène de combat de coqs qui se déroulait entre deux jeunes femmes des Angry Birds, Lexie sautillait littéralement sur place. Elle avait les bras remplis de peluches en tout genre qu'elle avait réussi à gagner en échange d'un bon paquet de fric et de temps perdu inutilement. Hé oui, c'était ça l'avantage d'être reporter à l'étranger : on pouvait faire ce qu'on voulait tant qu'on rendait ses articles à temps, vu qu'on n'avait pas de boss constamment en train de nous épier par-dessus les épaules. Il s'agissait étrangement du même boss, celui qui ne supportait plus ni son caractère ni ses gueulantes à répétition, et qui avait profité du premier prétexte possible, soit le fait qu'elle était originaire de Fairford et que, bingo, il se passait quelque chose d'intéressant là-bas, afin de l'éloigner au maximum des locaux du MIAMI BEACH POST. Et finalement, c'était le retour à la case départ.

Alors, quand Lexie avait eu vent de cette fête, ni une ni deux elle s'y était précipitée (il serait grand temps d'écrire un article sur l'évènement en question... plus tard). Elle s'y était précipitée parce qu'elle adorait cette sensation de bourdonnement, toutes ces personnes occupées autour d'elle, toutes ces couleurs, toutes ces odeurs, cette agitation ! Elle se sentait complètement à l'aise parmi cette foule bigarée. Et puis, surtout, elle s'y était précipitée pour faire la nique à ses parents qui, fervents catholiques, avaient toujours refusé de l'emmener dans ce lieu de perversion. Alors, aujourd'hui, elle se rattrapait. Avisant un stand vendant des pop corns, elle s'y dirigea lorsqu'elle fut soudain brusquement propulsée sur le côté par un inconnu.

[HJ. Oui, je sais, je sais, il s'agit d'une situation particulièrement banale, pardonnez-moi pour ce flagrant manque d'imagination TOPIC COMMUN ⊱ la fête foraine. 1642801012

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. Cependant, c'est sans doute le meilleur moyen pour faire connaissance et, éventuellement, se faire des ennemis Twisted Evil

Alors n'hésitez pas à poster à la suite, si vous en avez envie Wink

.]

c'est trop de bonheur, j'vais m'affaler dans le sol!

«STAND UP, GET UP ! BOUGEZ VOS CULS C'EST L'GRAND JOUR!» Je cours dans toute la maison depuis une demi-heure. J'ai pas dormi d'la nuit. J'étais trop excitée. C'est con. C'gamin. Mais j'm'en fous. La fête foraine c'une tradition, un point c'tout. J'me jette sur Snoopy qui ouvre un oeil et fait semblant d'pas m'entendre. Pourtant il kiffe autant qu'moi c'te fête. Il doit être trop tôt pour lui. Comme d'hab. L'est toujours trop tôt pour lui d'façon. Danny m'vois arriver. Il s'enroule sous la couette. Lâche. J'laisse tomber. J'continue on tour d'la maison. Je hurle. J'réveille tout l'monde. Probablement le reste du quartier aussi. J'suis habillée pour l'occasion. Une petite robe fluide. J'suis comme une gamine. J'peux plus attendre. C't'année, j'me suis promis que j'gagnerai une peluche. Une grosse. Un truc mastoc jor'. J'trépigne dans l'salon. Les autres bougent pas leurs culs. Bende d'ingrats. Ils ont perdu leur âme d'enfant ou bien ? Devrait au moins y avoir Snoopy avec moi quoi. C'mec adore les fêtes foraines. Il a même tenté d'avoir uns tand c't'année. J'sais pas s'il l'a eu (en même temps si c'est l'cas, il est en r'tard). J'regarde ma montre. J'veux pas louper une seule seconde de plus. Bon c'décidé, je sors. Tant pis pour eux, la sortie en famille ce s'ra pas pour aujourd'hui. On s'retrouvera là-bas.

Azy c'est l'bonheur là. La fête foraine. Enfin. Les cris, la musique, l'odeur de barbapapa. C'que ça m'avait manqué. Mon programme: m'éclater dans les manèges, gagne c'te peluche, faire ma grosse daleuse et pourquoi pas m'battre avec un gamin pour une place dans les autos tamponneuses. J'vais m'amuser. Première étape, la bouffe. J'ai pas pris de ptit déj' c'matin, j'ai la dalle. Le stand le plus proche c'est les pop corns. Bingo. N'empêche que j'me tâte. La barbaapa est juste derrière. Ah et pis merde, la barbapapa ce s'ra pour c't'aprem. J'sautille vers le stand. J'suis pressée. Putain c'est qui ça ? Si c'te meuf pense qu'elle va m'griller ma place elle s'fourre le doigt dans l'oeil. J'ai vu l'stand avant toi la vieille. J'accélère. Bim. Ca va, c'est bon c'était pas un si grand choc. «oups, désolée. un grand pot d'pop corn sucrés s'il vous plait» J'sors mon regard de chien battue à la grand blonde qui m'regarde comme si j'étais le diable. Ca va ho. J'fais l'innocente. J'le fais bien généralement. Quand au veneur du stand, j'lui fais les yeux doux. Il doit avoir mon âge et il est franchement bandant. Putain. J'prends les expressions d'And' maintenant.

c'pour toi lexie

La fête foraine était pleine de monde, les différentes attractions attiraient énormément de monde ne serait-ce qu'à voir la queue devant les guichets ou les stands. Alors, bon, c'était normal de se faire bousculer de temps en temps par des gens pressés de manger ou de s'amuser. Si ça n'avait pas été le cas, ça n'aurait pas été une fête réussie. C'était comme quand on prenait le métro en Chine : si on n'était pas compressé dans ces transports en commun, ça n'avait alors strictement plus aucun intérêt, n'est-ce pas ? Et puis, si on se mettait à gueuler sur toutes les personnes qui nous effleuraient, ça allait vite tourner au ridicule. La solution la plus raisonnable était donc de se reprendre, de sourire aimablement à la petite rouquine en répliquant d'un air compassé que "ce n'est pas grave voyons, il y a eu plus de peur que de mal, d'ailleurs c'est déjà oublié" (même si à proprement parler, il n'y avait pas eu de mal non plus).

"HEY regarde où tu vas, morveuse !"

Lexie se dépêcha de se baisser pour ramasser les peluches qui lui avaient échappées des mains dans la collision. Elle espérait qu'elles ne se soient pas salies en tombant, et passa un coup de main pour faire s'envoler la poussière et la saleté qui s'étaient déposées dessus, lorsque l'horrible vérité lui apparut brutalement...
Geez, cette fille en avait après ses peluches ! Elle l'avait bousculée pour les faire tomber, et en piquer une plus facilement. Hé ben, elle pourrait toujours courir pour que Lexie lui en refile une, elle avait suffisamment sué pour les gagner (principalement à des jeux de force, elle était plus douée pour casser des gros trucs que pour viser juste). La blonde serra contre elle ses deux Némos, sa pieuvre violette à sept tentacules et, surtout, sa grenouille et sa girafe au cou hyper long.

"Tu peux toujours rêver pour prendre mes peluches. T'as qu'à te débrouiller pour en gagner toi-même, d'abord !"

Bien sûr, il ne fallait pas perdre de vue ses priorités, puisque la rouquine lui avait aussi piqué sa place dans la queue du stand de pop-corns -il s'agissait d'une potentielle autre dispute. Mais, à bien y réfléchir, les peluches étaient largement plus importantes.

Pourquoi ne pas y aller. Après tout, toute la ville allait s'y rendre, pourquoi n'irait-elle pas ? Tant de questions bousculaient son pauvre cerveau dès le matin que Marnie ne put s'empêcher de se tenir la tête et de souffler un grand coup. Elle eut d'ailleurs bien du mal à quitter son petit nid douillé où elle avait passé une nuit dés plus confortable. D'un autre cpoté, ça se comprend quand on dort avec une couette épaisse comme six pastèques et une paire de chaussettes de ski. Frileuse elle ? pas qu'un peu. Marnie, c'est le genre de fille toujours gelé comme un glaçon, la frilosité de la jeune femme ne laisse pas son petit ami Keith de marbre - passez moi l'expression. Il déteste sentir ses pieds congelés les soirs où ils dorment ensemble. Elle a évidemment bien penser à dormir avec des chaussettes, comme elle l'avait fait cette nuit, seulement le jeune homme ne trouve pas ça super sexy, du coup, exit les chaussettes et bonjours les engelures. Bref, Marnie ne savait si oui ou non elle devait se rendre à la fête foraine. Les barbes à papa l'appelaient, s'était certain, mais les montagnes russes et autre manège à vomit n'étaient franchement pas sa tasse de thé. La matinée fila à toute allure et ce ,'est que vers quinze heures que la jeune femme quitta sa grotte, appelé également appartement et bougea ses petites fesses moulées dans un jean slim jusqu'à l'endroit où se concentrait l'animation de ces dernières heures. Une fois sur place, elle se rendit compte que tout le village s'était passé le mot et été venu grouiller sur la place. Les plus jeunes hurlaient dans les oreilles de leurs parents qu'ils voulaient absolument faire tel ou tel manège soit disant trop cool parce qu'il vous retourne l'estomac. Décidé à ne pas se laisser abattre, elle se faufila et alla s'acheter une barbe à papa. Au moment même où elle se retourna, elle percuta quelqu'un.

hj: la personne que percute Marnie peut être n'importe qui hein

Morveuse ? D'où elle m'traîte de morveuse l'autre péroxidée ? J'ai bien envie d'lui foutre mon point dans la gueule oué. Mais azy ce s'rait trahir l'esprit d'la fête foraine. J'm'y refuse. Au lieu d'ça j'attrape les pop corn qu'on me tend. J'vais lui sauter dessus à c'vendeur, j'vous l'dis. Nan mais comme ça vous êt' prévenus. Je me retourne. La blonde est à quat' pattes par terre à ramasser ses peluches. J'y crois pas. J'la regarde faire, limite elle s'parle toute seule. Et on dit qu'c'est moi la folle ici, nan mais sans rire. J'crois rêver. Jor', c'te meuf doit êt' tout droit sortie d'un hôpital psychiatrique. Elle tient fermement ses doudous comme si j'allais les lui voler. Calmos meuf, ça fait un bail que j'dors plus avec mes doudous. J'ai deux frère, ça m'suffit. Tu peux toujours rêver pour prendre mes peluches. T'as qu'à te débrouiller pour en gagner toi-même, d'abord ! Ok, alors là j'nage en plein délire. D'où j'vais lui voler ses peluches ? C'est quoi c'te paranoïa des peluches ? J'la regarde comme si elle venait d'une autre planète. J'fixe son Némo en polyester. Franchement c'est d'la merde, il est trop mal fait. Mais elle a l'air d'y tenir comme à la prunelle de ses yeux. Et moi j'ai envie d'm'amuser. Après tout, j'suis là pour ça. Et puisque les bro' bougent pas leur cul pour faire les manèges avec moi, j'm'occupe comme j'peux. J'me tourne vers le vendeur d'friandises. L'est vachement beau quand même. Un dilemme. Draguer ou faire chier ? Ma nature d'chieuse l'emporte, j'vais coller aux basques d'la blonde. Je m'approche doucement et lui pique son Némo. J'sens qu'elle va piquer sa crise. Ca m'amuse. Nan sérieux, elle a quel âge ? C'une vieille, jor' comme Riley. D'où elle s'excite comme ça pour des peluches ? j'pourrais jouer oué, mais ce s'rait moins marrant. A la base j'étais v'nue en paix. Finalement ça m'intéresse plus. J'm'enfuis avec son Némo dans les bras. Qu'elle m'attrape si elle peut.

La rousse voulait que Lexie pète un plomb, ou quoi ? Et puis, c'était quoi ces manières, de piquer les jouets qu'un autre avait gagné ? C'est sacré une peluche, un peu comme les brosses à dent. Lexie fut tellement choquée, durant un premier temps par cet acte on ne peut plus outrageant (on voit qu'elle a le sens des priorités *siffle*) qu'elle en fut tétanisée. Sans cela, nul doute qu'elle n'aurait pas tardé à attraper au choix : l'oreille ou les cheveux de la voleuse. Cependant, le temps qu'elle reprenne pleinement ses esprits, la chevelure de feu s'éloignait déjà dans la foule. Hop, ni une ni deux, Lexie s'élança sur ses chaussures à talon, après avoir préalablement tassé ses autres peluches dans son sac à main trop petit (certains tentacules dépassaient) afin d'éviter de les perdre en chemin et, ni une ni deux, elle se lança à sa poursuite.

Ca tombe bien : les soldes, c'est son truc. Et courir après une autre cliente qui a piqué les bottes qu'elle voulait ab-so-lu-ment, c'est son sport favori. Pour cette occasion, elle a pris l'habitude de s'entraîner régulièrement en faisant un footing le matin. Le problème, en fin de compte, est que la boutique où les jeunes femmes à la mode font les soldes est située dans un espace plus restreint, même s'il y a (au jugé) autant de monde qu'aujourd'hui à la fête foraine.
Lexie finit par s'arrêter, à bout de souffle. Elle a bien dû bousculer une bonne vingtaine de paisibles promeneurs avant d'en arriver là, mais au bout du compte elle a quand même fini par perdre de vue la gamine... Quand soudain son œil fut attiré par une chevelure de la même teinte que celle qu'elle pourchassait. Elle se dirigea vivement vers la chevelure en question et, d'une main ferme, tira brusquement sur la chevelure. Oups, ce n’était pas la bonne personne.

Ou comment mettre le bronx.