| | | mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. |  |
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Mateo E-J. Carreras
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 | | Sujet: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 18:46 | |
|  “ mateo elias-jasper carreras “ vous ne croirez pas si je vous le disais, mais je cours comme souffle le vent. à partir de ce jour, dès que j'allais quelque part, je le faisais en courant. „ PRÉNOM(S) ET NOM(S) ⊱ mateo elias-jasper carreras. ÂGE ⊱ dix neuf ans. STATUT CIVIL ET ORIENTATION ⊱ célibataire & hétérosexuel, baby! DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⊱ trois mars mille neuf cent quatre-vingt treize, à juárez, mexique. NATIONALITÉ ⊱ officiellement anglais grâce à ses faux papiers, officieusement mexicain. QUALITÉS ⊱ malin, sociable, drôle, pas prise de tête, dynamique, intelligent (q.i supérieur à la moyenne), franc, altruiste, entier, plein de principes & de valeurs, ouvert, optimiste, mélomane, courageux, ambitieux, indépendant, souriant, sportif, habile (réflexes sur développés, mais il n'en a pas conscience), extraverti, anticonformiste, cultivé, compréhensif, créatif (...). DÉFAUTS ⊱ chiant, branleur, impulsif, imprudent, imprévisible, irresponsable, irraisonnable, insondable, vulgaire, hyperactif, curieux, bordélique, borné, casse-cou, méfiant, torturé, inadapté, désinvolte, menteur, fier, bruyant, impudique (...). EMPLOI ⊱ officiellement mécano, officieusement tireur d'élite. un peu trop swagg quand même. GROUPE ⊱ angry birds bitch! 
“ Who let the dogs out? PSEUDO ET PRÉNOM ⊱ vous pouvez m'appeler j. les enfants  ÂGE ⊱ seize ans! CÉLÉBRITÉ CHOISIE ⊱ francisco lachowski  PRÉSENCE /7J ⊱ tous les jours pendant les vacances si je ne pars pas, trois sur sept en période scolaire et sans exams. OU AS-TU TROUVE LE FORUM? ⊱ bazzart  . COMMENT TU LE TROUVES? ⊱ IL A L'AIR DE DECHIREY, comme je l'ai déjà dit, le contexte est magnifique, pis... angry birds quoi. TU JOUES A ANGRY BIRDS? ⊱ quelle question, angry birds c'est celui qui me sauve quand j'attends chez l'orthodontiste, celui qui me sauve pendant les cours d'SES trop relous, angry birds c'est temple run, c'est addictif.  ACCEPTES-TU QUE LE PNJ INTERVIENNE DANS TES RP? ⊱ ça peut être sympa, j'accepte.  RACONTE NOUS UNE BLAGUE ⊱ si je vous dis que je suis nulle en blague, vous me fouettez? 
Dernière édition par Mateo E-J. Carreras le Mar 1 Mai - 21:22, édité 19 fois |
| | | | Mateo E-J. Carreras
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 18:46 | |
| “ I am a free bitch baby! Appuyé sur le balcon de ton vieil appart' défraîchi, ton regard se perd au loin, se promène dans les vastes plaines qui bordent Fairford, ta petite Lucky Strike bien logée entre ton index et ton majeur. Tellement cliché cette scène, le gars nostalgique en proie à des sentiments d'une complexité innommable que... C'est bon, ça va. Ça change de Juarez hein? ...Disons que c'est moins le bordel. Le Mexique te manque. Possible. La Mara Salvatrucha te manque. ...Pas vraiment. Ta sœur te manque. Pas du tout. Mateo, cesse de te mentir, je suis ta conscience, ton esprit, je sais tout de toi. Ne me parle pas de cette hija de puta. Pourquoi brides tu soudainement ton cœur alors que je te fais penser à elle? De qui? Laisse tomber. Mais tu sais Mateo, un jour, il faudra que tu apprennes à vivre avec le poids de ton passé sur tes épaules. Que tu le combattes au quotidien plutôt que de le fuir. Prends les devant avant que ce soit lui qui te bouffe, qui te ronge jusqu'à la dernière parcelle de ton être. Jusqu'à ce qu'il me dévore moi, la seule part de raison qu'il te reste.
la solitude est un sentiment ressenti par tellement de gens qu’il serait égoïste de le ressentir tout seul.
Ta mère te fixe, l’œil sombre, les traits tirés par la fureur, une bouteille de tu-ignores-quoi au creux de ses doigts. Elle a déjà viré ton père sans que ni toi ni ta sœur ne sachiez pourquoi et tu sens que si tu continues ainsi, ton tour ne tardera pas à arriver. « Pas foutu de me ramener un peso... Quel bon à rien! » Elle frappe violemment dans un pot de fleur qui manque de se briser sur ta tête. Apeuré, trop effrayé de croiser ses iris que tu devines incandescentes, tes yeux observent lâchement le sol. Elle tourne autour de toi, comme une lionne, prédatrice prête à t'en coller une à la moindre contrariété. « Et puis Lucrecia qui n'est pas encore assez bonne pour faire le trottoir... » Justement, Lucrecia paraît, à la porte -ce qu'il en reste- du taudis qui te sert de toit. Silencieuse, elle fait quelques pas jusqu'à votre mère et dépose dans sa paume deux pesos qu'elle a gagné en cirant des chaussures, puis elle se recule. « ...Mais au moins, elle me ramène quelque chose. » Tu te croyais tiré d'affaire, soulagé en voyant ses pieds s'éloigner de toi, mais grave erreur, elle pivote sur elle même, t'assenant une puissante gifle. « Allez dégagez bande de flaites. » Vous la regardez s'éloigner, puis ton ainée t'adresse un regard... Étrange. Mêlé de peine et... De supériorité. Tu soutiens un instant cette œillade que tu ne comprends pas, puis tu disparais dans les rues boueuses et malfamées de ton quartier. Les rues terreuses et piteuses qui sont pourtant les seules à te rendre heureux.
« Mateo, tu viens pas jouer? » Tu lèves les yeux vers ton meilleur ami Julian au détriment des pages de journal que tu as ramassées en ville. Il tient fermement le vieux ballon de foot dégonflé et rapiécé de toute part que vous aviez volé avec votre petite bande quelques semaines plus tôt. Tu secoues la tête en guise de réponse négative, il te jauge, et soudain, un rire s'échappe de sa gorge. « Mat, sans rire, depuis quand tu sais lire? » Tu t'accordes quelques secondes de réflexion. C'est vrai, après tout, comment? Et puis, tu sais compter aussi. La question ne s'est jamais imposée à ton esprit, mais quand tu y repenses... « J'ai pas mal trainé près de l'école ces derniers temps, c'est peut-être ça... » Surdoué. Tu l'ignores, mais tu l'es. Comment peux-tu le savoir, de toute façon? Tout ce qui compte c'est le résultat. Alors le pourquoi du comment, tu t'en fiches. Julian hoche la tête et s'approche de toi. Doucement, il fait rebondir le ballon sur ton front et le rattrape. « Sans toi on perd tout le temps... Tu viendras jouer la deuxième partie, hein? Hein tu viendras? » Un croquis de sourire s'accroche sur ton visage. « Oui, Julian. » Julian. A la vie, à la mort.
tu ne remarques rien ? ou plutôt ne remarques-tu pas l'absence de ce que tu devrais remarquer ?
Tu redoutes toujours ce moment. Devoir rentrer au foyer quand tu n'as pas réussi à gagner plus de deux pesos en faisant la manche ou en dérobant les autres. Mais t'es obligé d'y aller. Sinon ta procréatrice te tuera de ses propres mains, de sang froid, sans regret. Alors tu traines les pattes jusqu'à ton domicile, et dans la pièce principale, ta sœur. Et ta mère. Étendue au sol. Le silence envahit la pièce. Tu ne saisis pas. Lucrecia reste immobile, elle ne se retourne même pas. Tu lui tapotes l'épaule. « ...Maman est morte. Elle a trop bu. » Monstre. Tu devrais être triste... Même si elle n'a pas toujours été tendre, c'est tout de même ta maman... Mais non. Le seul sentiment qui s'empare de toi est... La liberté. C'est ça, un vent de liberté souffle en ton être, comme une tempête. La pression redescend, s'envole au fur et à mesure que la nouvelle s'ancre en toi. Inconsciemment, tu attrapes la main de Lucrecia dans la tienne, celle de ta grande sœur, dont, finalement, tu n'as jamais été proche. Et comme si ces mots ne sortaient pas de ta bouche, tu t'entends murmurer d'une voix emprunte d'espoir: « On va pouvoir avoir une nouvelle vie tous les deux, Lucrecia... » La réaction que tu attends ne vient pas. Elle pose ses yeux sur toi, interdite, et t'annonce dans un souffle des paroles qui tuent l'étincelle qui venait juste de naître en toi: « Je reste pas, Mateo. » Brusquement tu lâches sa main et tu te postes face à elle. Tu plantes ton regard dans le sien, éberlué. « Pardon?! » La façon dont elle esquive tes pupilles brûlantes alimente ta colère. « ...Je quitte Juarez, Mateo. Ne m'en veux pas M... » Tu te retournes pour ne pas la frapper, des larmes de fureur montent en toi, tout ton corps tremble de peur. Oui, de peur. De te retrouver seul. Julian est là, certes, mais... Il s'éloigne, tu le sens. Et la solitude t'étrenne peu à peu. Tu articules, glacial: « Pars maintenant, dans ce cas. Tout de suite. Disparais de ma vie. » « Mat, s'il te plaît, je... » « Ne m'appelle pas Mat et dégage, hijaputa! Ahora eres nada para mi! » « Mateo, dis pas ça étant donné qu'on a la même mère, tu... » Tu lui fais face, tu la fusilles du regard, tu lui en veux. « J'en suis un aussi, ça te va? Je vaux pas mieux que toi, mais dégage, sinon je vais faire quelque chose que je vais regretter. » Une minute de silence, l'atmosphère de la pièce, électrique. Elle te lance un dernier regard que tu perçois peiné, puis elle s'en va. Tu es persuadé que tu ne la reverras plus. Ton cœur s'accélère dans ta poitrine, manque de t'exploser les côtes. Et tu craques. Tu fonds en larmes sur le sol de ton taudis, ta mère inerte, à tes côtés.
Tandis que tu traînes dans les rues, comme à ton habitude, les yeux encore rougis par tes larmes, les sanglots encore nichés au creux de ta gorge, tu crois discerner la silhouette de Julian au loin. Qu'il ne m'approche pas. Raté. Il hurle ton prénom, agitant la main pour s'assurer que tu l'ais vu. « Mateo! Mateo! » Ton absence de réponse ne lui échappe pas, de fait, il fait quelques pas vers toi, la mine soucieuse. Arrivé à ta hauteur, tu te contentes de l'ignorer, le bousculant au passage. « Hé, Mateo, qu'est-ce qui te prend?! » Vivement, tu le mitrailles des yeux. « Ah, tu te souviens de mon existence? Bah si tu veux vraiment savoir, ma mère est morte et ma soeur s'est barrée, je vis tout seul comme un pauvre clochard, mais ça va, et toi?! » Julian te regarde avec ses yeux de merlan frit qui t'énervent mais qui te faisaient rire à l'époque, et soudain, alors que tu as à peine cligné des yeux, tu te retrouves dans ses bras. Pas très viril, tout ça! Mais tu t'en fous. Parce que mine de rien, ça te fait vraiment du bien de le retrouver comme ça. Puis, la voix tremblante d'hésitation, des signes de nervosité apparents, il prononce quelques mots qui t'intriguent au plus haut point. « Écoute Mateo, tu es mon meilleur ami alors je vais tout t'expliquer. Mais pas ici. » Il t'attrape par l'épaule et t'emmène jusqu'au terrain vague où vous aviez pour habitude de jouer au foot. « J'ai rejoins les rangs de la Mara Salvatrucha. » Tu manques de t'étouffer avec ta propre salive. « Je me sens si bien là bas... On fait vraiment des trucs qui sortent de l'ordinaire tu vois. On ne s'ennuie pas et au moins, on est en sécurité. Je ne me suis jamais senti autant comme chez moi que là-bas, avec la Mara. » La Mara Salvatrucha. Les tant redoutés Marreros. Tu la connais, la Mara. Qui ne la connait pas? Elle terrorise la population. Elle est... Mythiquement violente. Tu es abasourdi. Ton Julian, membre de ces brutes épaisses? « Tu... Tu rigoles, Julian? » Il te fait grâce d'un sourire qui se veut rassurant. « Tu te méprends sans doute sur la véritable nature de la Mara. » « Je n'sais pas... » « Viens, j'vais aller te présenter au chef. Je suis sûr que ça te plaira. » Le comble est que tu acceptes sans rechigner. Toi qui, au même cas que tous les autres habitants, craint tout de même un peu ce gang de mafieux, suis ton meilleur ami droit dans la gueule du loup. Après tout, tu n'as plus rien à perdre.
c'est une fois qu'on a tout perdu qu'on est libre de faire ce que l'on veut.
Le chef de la Mara t'aime bien. Tu t'es fait tabassé treize longues secondes sans pleurer pour officialiser ton entrée. Tu as passé la suite de ses petits tests avec brio. Ton intelligence l'impressionne tout comme tes réflexes particuliers qui l'intéressent fortement. Il sent que tu pourrais être un élément fort utile pour leur communauté. Et surtout, il sent que tu es perdu. Surtout depuis que tu viens de flinguer un mec pour obtenir une arme, arme à feu que tu as su maîtriser sans trop de difficultés, capacité qui t'a d'abord effrayé. Comment ce fait-ce que tu aies, comme si cela était inné, su tenir le pistolet entre tes mains sans l'aide d'un supérieur? Comment ce fait-ce qu'en appuyant sur la gâchette, tu n'aies presque pas tremblé? Le chef te gratifie d'une petite tape dans le dos. « Tu t'y feras, mon grand. Tu sais la Mara, c'est une grande famille. Où que tu ailles, il y aura des personnes qui seront là pour t'épauler et pour te protéger. » Tu acquiesces fébrilement. Et pourtant il avait raison. Comme l'avait dit Julian, tu finis par t'y sentir comme chez toi. Tu deviens le cerveau du groupe, rares sont les fois où ils t'emmènent sur des missions périlleuses tant ils craignent de t'abîmer, ou alors ils te foutent en haut d'un vieil immeuble au poste de tireur d'élite, à faire éclater les cervelles au moindre débordement. Et finalement ça te plaît, tout ça. Cet esprit fraternel qui entoure la Mara... Tu en oublies presque la face noire de leurs actions. Parce qu'enfin tu te sens membre intègre d'un groupe. Enfin, tu as une famille, et c'était sans doute ce qui te manquait le plus.
« Mateo, reste encore un peu avec moi... » Tu embrasses ta belle une dernière fois, caresse ses joues de tes pouces, dévores du regard chaque parcelle de son visage. Rencontrée quelques mois plus tôt, sa beauté t'avait captivé dès que vos regards s'étaient croisés, tu l'avais revue, encore, encore, et puis tu ne pouvais plus te passer d'elle et tu lui as dit. Et voilà où vous en êtes. « Je suis pas censé être là, normalement, je te l'ai déjà dit... » « Pourquoi tu ne veux pas m'expliquer pourquoi?! » « Je ne peux pas, Anabella, on en a déjà parlé... » Elle te fixe une seconde, puis baisse les yeux, retire tes mains de son visage. « J'ai l'impression de ne pas te connaître, Mateo... Tu dis que tu m'aimes mais... » « Je t'arrête tout de suite. Je t'aime, et je t'épouserai dès que... que mes affaires seront réglées. Je t'expliquerai tout. Mais maintenant, il faut que j'y aille. » Un baiser sur le front et tu t'en vas comme un voleur. Dans la rue, tu te laisses choir contre le mur de l'immeuble. Quelles affaires dois-tu régler? Tu sais très bien que tu ne pourras plus sortir de la Mara maintenant que tu y es. Tu n'y sortiras pas sans séquelles. Là déjà, tu prends des risques inconsidérés. Si quelqu'un apprend que tu faillis à ton devoir, à la mission qu'on t'a attribuée, tu es mort. Tu n'avais rien à perdre, aujourd'hui si. Anabella.
c'est une fois qu'on a tout perdu qu'on est libre de faire ce que l'on veut.
La sonnerie de ton téléphone te tire violemment de ton sommeil comateux. Las, tu t'extirpes de tes draps et tu te diriges vers la brique qui te sert de portable. La sonnerie retentissante, tu décroches. « Mat? C'est Julian. » « Quoi? » « J'voulais te prévenir, mais tu vois la meuf avec qui on t'a déjà vu trainer ces derniers temps, ton amie d'enfance, là... » Anabella. Tu leur avais menti à propos de votre relation, et ce pour le bien de tous. Tu essaies d'être le plus naturel possible au bout du fil, mais une drôle d'impression germe en toi. « Ouais? » Julian siffle de façon saccadée. Tu le connais. Il cherche ses mots. « On a retrouvé son corps dans le canal. » Tu bloques un instant. Les mots mettent trois plombes avant d'atteindre ton cerveau, se retournent une centaine de fois dans ta tête. « ...T'es sûr? » « Sûr mon gars. J'suis désolé. J'y suis là, les autres sont partis, mais si tu veux je t'attends. » Comment peut-il être si détaché alors qu'il vient de t'annoncer la mort d'un être qu'il sait t'être proche?! « J'arrive. » Tu cours à perdre haleine jusqu'au canal, les larmes commençant à embuer tes orbites. Ce n'est pas possible. Pas elle. Pas Anabella. Sur place, Julian est bien là, près de la rive, debout en train de fumer une cigarette, un cadavre à ses pieds. Tu descends la pente à une vitesse folle, et plus tu te rapproches, plus la vérité s'impose en toi comme des coups de poignard. Ce visage. Ces traits. Ce sont bien ceux de ta dulcinée. Tu t'effondres près d'elle, les pleurs te prenant d'assaut, tu hurles, tu cries, qu'importe la présence de ton meilleur ami à tes côtés. « ...C'était ta meuf, Mateo? » Tu n'arrives pas à parler tant la tristesse obstrue ta poitrine. Mais il devine de par ton état qu'il a vu juste et te tapote le dos d'une manière avenante. Il ne sait pas quoi faire pour t'aider. Toi non plus. Tu veux juste crever.
Les jours passent et tu te laisses aller. Tu ne te rends pas aux réunions des Marreros. Ou quand tu t'y rends tu es complètement passif. Ils ont ainsi compris que tes absences étaient ainsi dues à cette fille. Ils devraient te punir mais étrangement ils ne le font pas. Ils évitent le sujet en ta présence mais tu es conscient qu'ils savent. Puis voilà qu'ils te mettent sur un gros coup avec le sous-chef et Julian. Vous, les trois acolytes, vous dirigez vers la banque que vous devez cambrioler. Et voilà. Alors que vous tirez dans le plafond, une fille ne se soumet pas. Sous chef l'attrape par les cheveux et t'ordonne de la tuer. Sous chef ne t'a jamais porté dans son cœur. T'étais peut-être trop intelligent pour lui. Tu ne réagis pas, mais il continue de t'aboyer dessus pour que tu exécutes cette femme. Tu lèves les yeux vers cette dernière mais c'est le visage d'Anabella qui te saute à la gueule. Alors tu ne peux pas te résoudre à tuer cette fille, tu ne veux plus tuer personne, tu ne veux plus voir personne mourir. « J'veux pas, sous chef. » Monsieur pointe son arme sur toi et réitère sa demande. C'est toi ou c'est elle, qu'il te dit. Ou pas. T'es un tireur d'élite, t'as la gâchette facile, il devrait le savoir. Tu sens ton doigt presser la détente, la balle s'échapper du canon, et tu vois sous chef s'étaler par terre. Julian? Il te regarde, ahuri, paniqué. « Mateo bordel tu te rends compte de ce que tu viens de faire?! Tu viens de niquer le sous chef!! On arrête tout, on se casse, on rentre et on dira que c'était un accident, ok?! » « C'est ce que je comptais faire, laisser tomber. » Vous quittez la banque en courant, puis vous grimpez dans la voiture qui vous attendait sagement à la sortie. « Quoi? » « Je me casse de Juarez, Julian. De toute façon, ils risquent de pas être très contents de ce que je viens de faire, alors je peux pas rester. » « Mateo, tu... » Tu lui fais signe de se taire. Vous partagez votre dernière promenade ensemble, rien que tous les deux. Malgré la complexité de la situation, vous êtes... Apaisés. Vous profitez de cette réunion, vous, les deux meilleurs amis d'enfances, en silence, jusqu'à la gare où tu prendras clandestinement le train, où tu traverseras clandestinement la frontière des Etats-Unis, où tu prendras l'avion pour l'Angleterre, là où la Mara n'est pas encore née. « Adieu, Julian. » Son sourire est forcé, peiné, confus. « Adieu, Mateo. » Plus tard, tu reçois un message sur ton vieux téléphone. VAMOS A ENCONTRARTE.
Après maintes péripéties, l'acquisition de faux papiers par exemple, les passages à la douane et que sais-je encore, tu as finalement posé tes affaires à Fairford. Que tu sois étranger n'a pas échappé aux habitants, ton anglais étant marqué d'un fort accent hispanique. Tu t'es d'abord senti un peu marginalisé, mais finalement, tu t'y plais. Tu y as trouvé le calme dont tu avais besoin. Tu oublies les crimes que tu as commis, les horreurs que tu as vécues en essayant de te racheter par de bonnes actions. Hélas les habitudes ne se perdent pas si aisément et forcément, tu t'y prends parfois de façon un peu gauche. Mais on te le pardonne. Tu t'habitueras, tu verras. Tu dois t'habituer, puisque tu ne comptes pas retourner à Juarez. Toutefois, tandis que la quiétude était à son paroxysme, voilà que des événements viennent secouer Fairford. Des cassages de gueules et compagnie. Tu te détestes de ressentir ça mais tu sens ton sang bouillir dans tes veines à l'idée d'un peu d'animation. A l'idée de violence. Tes anciens démons refont surfaces petit à petit. Certes tu les brides, mais ta nature impulsive t'effraie. Finalement, le chef avait raison. La Mara, tu ne la quittes jamais complètement.
Dernière édition par Mateo E-J. Carreras le Mar 1 Mai - 21:12, édité 24 fois |
| | | | Mateo E-J. Carreras
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 18:48 | |
| bonjour déjà, un petit mot pour vous dire que le contexte de votre forum est magique, j'ai adoré.  ensuite, serait-il possible de réserver chico s'il vous plait? merci d'avance! |
| | | | Marvel Oaksley
△ THIS IS SO MARVELLOUS.
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 18:51 | |
| OMFG CHICOOOOO  Il t'est réservé pendant 4 jours Bienvenue parmi nous, bonne chance pour ta fiche :) EDIT: Merci pour les compliments  |
| | | | Lucy Beth Garner
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 19:08 | |
| CHICOOOOOOOO! OMG! Ma meilleure amie est folle de ce mec et moi aussi  Bienvenue Mateo  |
| | | | Mateo E-J. Carreras
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 19:12 | |
| @ marvel ⊱ merci pour touuut. @ lucy ⊱ merci à toi aussi! hinhin, eh bien vous avez bien raison, chico est juste overbandant je l'avoue. |
| | | | Wendy Adkins
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 19:15 | |
| le pseudo + 19 ans + hétéro + CHICO = toi et moi bienvenue dans mon lit |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 19:22 | |
| ..oh, chico. bienv'nue sur angry birds, et have fun. |
| | | | Mateo E-J. Carreras
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 19:45 | |
| @ wendy ⊱ barbara est pas mal non plus hein merci, il nous faudra absolument un lien.  @ snoopy ⊱ oh, j'adore le prénom. merci à toi aussi. |
| | | | Savannah Morgan
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 19:53 | |
| Bienvenue & bonne continuation pour ta fiche L'HOMME DE MA VIE, FRANCISCO |
| | | | Mateo E-J. Carreras
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Jeu 26 Avr - 21:19 | |
| merci ma belle. (l'homme de presque toutes les filles, j'ai envie de dire. ) |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 7:12 | |
| CHICO Quand il passe dans ma télé avec la pub Dop je suis toute folle Bref, bienvenue ici et garde moi un lien |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 7:45 | |
| Bienvenuuue  |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 8:12 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | | Marnie Hartley
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 10:02 | |
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| | | | Invité
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 11:28 | |
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| | | | Invité
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| | | | | Lauren Haesting
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 15:07 | |
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| | | | Mateo E-J. Carreras
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 16:38 | |
| merci à vous tous pour l'accueil de ouf. @ snoopy ⊱ hinhin, t'en fais pas, je comprends ceux qui ne l'aiment pas parce qu'il y a eu une période où je ne le supportais pas non plus. mais voilà, les choses ont fait que. |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Ven 27 Avr - 16:56 | |
| awai, mais j'le trouve seksy et tout, mais bordel à force de voir sa gueule d'partout, souvent joué d'la même manière en plus -j'sais pas pour ton perso', hein, tékass  |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Dim 29 Avr - 21:44 | |
| God ton avatar! Bienvenue ♥ |
| | | | Mateo E-J. Carreras
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| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Lun 30 Avr - 17:09 | |
| @ snoopy ⊱ c'est vrai que c'est dur de sortir des sentiers battus maintenant. 
@ sacha ⊱ merci beaucoup! |
| | | | ANGRY BIRDS
GONNA BE PISSED OFF.
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⊱ date d'inscription : 29/03/2012
| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Mer 2 Mai - 9:03 | |
| J'ai comme qui dirait la flemme de changer de compte  Je te valide, ton histoire est super bien écrite :) Bon jeu! |
| | | | Mateo E-J. Carreras
⊱ posts : 23
⊱ date d'inscription : 26/04/2012
⊱ avatar : francisco lachowski.
⊱ crédits : avatar - americano.
| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. Mer 2 Mai - 18:55 | |
| merci beaucoup! |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. | |
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| | | | | | mateo ⊱ everybody know i'm a motherfuckin' monster. | |
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'fin j'dis ça, c'était mon dieu à une époque, mais j'vais pas m'étaler en f'sant ma reloue. 
